Sandra Kendo

Enseignante-Chercheuse en économie

sandra.kendo@univ-catholille.fr

Tél : 03 61 76 75 67

Domaines de recherche

Economie Bancaire, asymétrie de l’information, risque de crédits, risque systémique, offre et demande de crédit, rôle de la taille de l’actif bancaire, performance financière, performance sociale, stabilité financière et concurrence bancaire, microfinance.

Sandra Kendo est enseignante chercheuse, économiste au sein de l’unité Smart and Sustainable Cities de la Faculté de Gestion, Economie et Sciences. Elle poursuit ses recherches en Economie Bancaire dans les domaines des asymétries d’information, gestion des risques financiers et performances des institutions financières. Deux thématiques de recherche l’occupent depuis la fin de sa thèse :

  • L’impact de l’accroissement de la taille de l’actif bancaire sur l’efficacité, les performances financière et sociale des institutions financières.

L’accroissement de la taille de l’actif bancaire a été accéléré par les processus de consolidation bancaire, mis en place dans les années 90, autant dans les économies développées que les économies en voie de développement. L’intérêt de son étude est centré essentiellement sur le développement du secteur bancaire des pays en voie de développement. Ce secteur bancaire bidimensionnel se caractérise par la coexistence des acteurs bancaires formels (banques commerciales) et des bancaires semi-formels et informels (institutions de microfinance). La taille de l’actif de ces institutions financières se définit en fonction des caractéristiques endogènes de l’institution (modèle de croissance endogène) et des objectifs de portefeuille clients/produits définis (évolution du ratio risque/rentabilité).

  • Le rôle que joue la concurrence bancaire sur les risques de crédits et risques systémiques.

Le secteur bancaire des pays en voie de développement doit composer avec une action combinée des banques commerciales et des institutions de microfinance. Dans la fin des années 90 et durant la décennie 2000, on assiste à une montée de la commercialisation de l’activité de microfinance qui valorise davantage l’approche du profit au détriment de l’approche sociale. L’activité bancaire formelle se développant principalement autour des clients moins risqués est dominé par l’action des grandes banques commerciales. Par ailleurs l’activité de crédits semi-formels et informels est dominée par l’action des grandes institutions de microfinance. En considérant la théorie des marchés contestables et l’importance croissante de la commercialisation de l’activité de crédits, sur chaque segment de marché identifié, les banques commerciales et les institutions de microfinance apparaissent comme des concurrents potentiels et redoutables.  Cette concurrence bancaire réelle impacte non seulement la relation client/banque, mais aussi le risque de défaut de crédit et la stabilité financière du système.